par Jean-François le Mer 1 Oct - 8:49
Je croix que Maud parle de la maison du 6, rue de l’Hôtel Dieu, celle qui s’est écroulée.
En fait, pour tout dire, je connais cette maison car l’appartement du rez-de-chaussée de la maison contigüe, dont j’ai donné quelques détails un peu plus haut, m’appartient. Je l’avais achetée il y a une quinzaine d’années pour cette immense cave voutée se trouvant au-dessous et permettant de stoker mes bouquins.
A l’époque, cette maison était assez saine. Il n’y avait en tous cas pas les problème d’humidité actuels.
Il y a quelques temps, une fuite s’était effectivement produite au niveau des canalisations d’eau potable dans les sous-sol.
Le terrain en a très certainement été quelque peu déstabilisé comme le dit Maud. D’ailleurs, depuis ce temps, les volets de l’une des fenêtres de cet appartement ne peuvent plus s’ouvrir.
Mais Véolia a refusé de nous dédommager, n’ayant pas suffisamment de preuves les accablant.
Toujours est-il que depuis le début des travaux dans la maison d’à côté (celle qui s’est écroulée, au numéro 6), il y a à peu près six mois, l’humidité s’est accentuée dans cet appartement. A mon retour en France, il y a quelques jours, je suis allé constater. Lorsque je suis entré dans la chambre de la locataire, c’est véritablement une bouffée d’humidité qui m’est venue à la gorge… Il n’y a pas encore de trace de moisissures sur les murs car le problème est assez récent, mais cela ne devrait pas tarder.
Lorsqu’il pleut fort, cela goutte sur le mur, et une petite mare se forme sur le lino.
Le sol est constitué d’un lino recouvrant une moquette ; Il semble que l’eau ait imbibée la moquette et stagne lamentablement, car, lorsque l’appartement est fermé durant un temps relativement cour, une odeur très désagréable apparaît, en plus de l’humidité ambiante.
La propriétaire du logement situé au-dessus m’a également montré d’autres traces d’une humidité extrême dans le couloir.
Cela prouve que des infiltrations d’eau se sont formées dans les murs de séparation des bâtiments et que ces infiltrations sont consécutives aux travaux du bâtiment d’à côté.
Lorsque l’on en parle aux voisins, il semble que le toit de cette maison ait été découvert il y a 5 à 6 mois, et qu’aucune bâche de protections n’ait jamais été installée pour protéger l’ensemble.
Vous savez, l’eau, lorsqu’elle commence à trouver son chemin, c’est d’abord uns source, puis c’est une rivière, et c’est ensuite un fleuve...
Nous n’en sommes pas encore au niveau du fleuve, bienheureusement, mais il est vraiment temps de faire quelque chose et que des bâches de protection soit enfin placées pour éviter la contamination aux immeubles voisins.
Un expert de l’assurance de la copropriété a été missionné. J’espère qu’il ne tardera pas à venir, car nous sommes en automne, et l’hiver approche. Ces maisons sont de très vieilles constructions, en mur de torchis avec des poutres de chêne pour les planchers des appartements. Les murs font un mètre d’épaisseur et sont conçus pour traverser les siècles sans trop de problèmes, mais lorsque l’eau vient à trouver son chemin et les imprégner, alors on ne peut plus jurer de rien.
Le ravalement de cette copropriété n’a jamais été fait, allez-vous me dire…
Effectivement ! Lorsque l’on est trois copropriétaires, et que deux des copropriétaires ne sont pas d’accord, même si ce ravalement est indispensable, le troisième ne peut rien faire et est obligé de suivre l’avis des deux autres.
A moins de prendre la totalité du ravalement à sa charge…
Mais le mur de la chambre, et le couloir, se situent non pas sur la façade, mais bien en-dessous du porche. Ce n’est donc apparemment pas l’état du ravalement qui est en cause.
Du reste, du côté de la rue, il n’y a pas d’humidité.
"...Les propriètaires qui louent ces appartements ne se donne meme pas la peine de répondre aux courriers de leur locataires..."
Je pense que, si on veut pouvoir analyser ce genre de situation de manière objective, il faut le faire plus en profondeur. Si certains propriétaires « ne se donnent même pas la peine de répondre », peut-être y a-t-il quelques raisons... Les locataires paient-ils régulièrement leur loyer ? Paient-il également régulièrement les charges, consommation d’eau, etc.
Car il existe des locataires qui refusent ni plus ni moins de payer leurs charges, et les augmentations annuelles de loyers ! Sans même ne pouvoir donner aucune raison, et en ayant une retraite complémentaire relativement confortable virée tous les trois mois sur leur compte en banque…
Le propriétaire est au courant des revenus réels de sa locataire, puisqu’on lui a montré lors de la signature du bail de manière à ce qu’il accepte de louer l’appartement !
Mais non, on ne paie pas, c’est comme ça. Voilà !
Et il existe aussi des propriétaires qui arrivent à s’incommoder de ce genre de situation…
J’en connais au moins un !
Mais, dans cette société ou la limite entre la conscience et l’intérêt a du mal a être bien distincte, on ne peut pas tout avoir. Lorsque l’on s’octroie quelque chose d’un côté, il est en quelque sorte dans le normalité des choses que l’on puisse le payer par autre chose…
Mais il s’agit là d’un autre débat qui ne justifie en rien le fait qu’un propriétaire ne fasse pas le minimum d’entretien pour maintenir son immeuble en état.
Et lorsque edcxsz marque :
que la loi permette aux collectivité de se substituer aux propriètaires défaillants
Je pense que tout le monde sera d’accord avec toi. Si un pareil arrêté était passé, je pense que cela réglerait de nombreux problème à venir, surtout dans les copropriétés où règne un état conflictuel permanant !
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